Vendredi 26 septembre, direction Le Ferrailleur à Nantes avec ma fille pour une soirée placée sous le signe du metal. Deux groupes au programme : Vestige en première partie et Ashen en tête d’affiche et que j’avais hâte de voir en live. Autant dire que la soirée s’annonçait plutôt pas mal 😏
🤘 Vestige en ouverture : une découverte bien sympa
Je ne connaissais pas le groupe et — honte à moi — je ne m’étais même pas renseignée avant le concert 😅 J’avais pris mon billet pour Ashen, que je suis depuis quelque temps déjà… donc voilà quoi. Je pensais juste “ok, première partie sympa”.
Et là… petite claque…

Du coup, j’ai rectifié le tir. Le lendemain, je suis allée fouiller un peu pour en savoir plus sur eux. Et j’ai découvert que Vestige s’est formé à Paris fin 2022 par son compositeur Théodore Rondeau. C’est un groupe de metal moderne aux teintes shoegaze. Leur univers oscille entre ambiances aériennes, mélodies poignantes et passages violents, presque torturés. Et leur premier album, Janis, est né d’une période compliquée pour Théo. On sent que la musique a d’abord été une thérapie avant de devenir un projet à part entière. Sur scène, tout ça se ressent. Chaque morceau te prend aux tripes, comme une vague qui alterne entre douceur planante et déchaînement viscéral. Franchement ? Impossible de rester indifférente. Du coup, je me dis que Vestige est un groupe que je vais suivre…
🔥 Ashen en tête d’affiche : une énergie folle
Si j’étais venue pour eux à la base, je n’ai pas été déçue. Ashen, je les suivais déjà depuis un moment, mais c’était la première fois que je les voyais en live. Et franchement, ça valait le détour.
Ashen c’est un groupe de metalcore parisien fondé en 2021. Leur musique se nourrit du passé, des traumas et des peurs du monde moderne, qu’ils transforment en morceaux sombres, déchirants et puissants. Leur volonté est claire : explorer les sentiments les plus intenses et intimes, et faire se rejoindre des pôles émotionnels opposés.


Sur scène, cette promesse prend tout son sens. Dès les premières notes, l’énergie a explosé dans la salle. Ce qui m’a bluffée, c’est qu’ils avaient annoncé être malades… mais honnêtement, personne n’aurait pu le deviner. Ils ont tout donné, comme si leur état physique n’avait aucune importance face à la scène.
La présence scénique était dingue. Tu voyais dans leurs gestes, dans leurs regards, qu’ils vivaient chaque morceau à 200 %. C’était viscéral, presque animal par moments. Et en même temps, il y avait une vraie connexion avec le public. Pas juste des remerciements entre deux titres, non : ils nous embarquaient avec eux, vraiment.
La setlist était parfaitement dosée : un équilibre entre la brutalité pure qui t’arrache les tripes et des instants plus introspectifs, presque suspendus, qui te laissent le temps de respirer avant de replonger dans la tempête.
Résultat ? Une performance intense, énergique, qui m’a complètement embarquée du début à la fin. J’ai quitté la salle avec un énorme sourire et une énergie de dingue. Ce genre de concert qui te rappelle pourquoi tu aimes tant la musique live : parce qu’elle te bouscule, te transperce et t’élève tout en même temps.
