Du chocolat, une tempête et un traîneau avec toi
Une romance de Noël douce et cosy au cœur des Alpes

C’était censé être une parenthèse. C’est devenu une évidence.
Manon avait prévu de fuir Paris pour trois jours. Trois petits jours, juste le temps de souffler... et peut-être de se retrouver un peu. Mais une tempête de neige et un cerf un peu trop téméraire vont tout chambouler.
Quand elle ouvre les yeux, c’est Alexis qui la sauve.
Alexis, cet homme discret qui vit dans un chalet perdu au cœur des montagnes, avec sa bienveillance, sa douceur... et ses regards trop intenses.
Coincés ensemble par les éléments, ils apprennent à se connaître au rythme lent des jeux de société, d’une balade en traîneau, de confidences au coin du feu... et de chocolats chauds partagés.
Mais parfois, les vraies tempêtes ne viennent pas du ciel.
Et quand les jours passent et que le cœur s’emballe, peut-on encore appeler ça une parenthèse ? Ou le début de quelque chose qu’on n’attendait plus ?
Pourquoi tu vas adorer ce roman
Une héroïne en quête de renouveau
Un slow burn plein de douceur, d’humour et de tendresse
Une ambiance hivernale cosy, parfaite pour l’hiver
Quelques Extraits
"Avec un sérieux presque comique, il dessine deux spirales impeccables de crème fouettée, avant de saupoudrer un voile de cacao avec des gestes mesurés, délicats, presque cérémonieux. Je ne peux m’empêcher de le scruter. Mes yeux suivent la fluidité de ses mouvements sûrs, son profil concentré, la courbe subtile de ses lèvres. Un sourire se forme à la commissure de ma bouche, sans que je puisse le retenir. Et mes prunelles, elles, en font un peu trop. Elles s’attardent. Sur son tee-shirt ajusté qui épouse ses épaules larges. Sur la ligne discrète de ses abdos qui se devine malgré le coton. Sur sa barbe de trois jours qui souligne à merveille la douceur presque juvénile de son expression. Je n’avais absolument pas besoin de remarquer tous ces détails."


"Je ris doucement en attrapant ma fourchette à fondue. Le pain craque sous mes doigts quand je le pique, puis je le trempe dans le fromage pour l’enrober de toutes parts. Alexis m’imite, et nos ustensiles se croisent au-dessus du caquelon, juste assez pour s’effleurer. — Oups, pardon, bredouillé-je. — Collision. Armes indociles, murmure-t-il. Ça mériterait presque un duel. — T’es sûr de vouloir t’y risquer ? Je peux être redoutable à ce petit jeu. — Lequel ? Celui du fromage… ou celui des regards qui déstabilisent ? Je relève brusquement les yeux sur son visage. Mon cœur loupe un battement. Son ton est resté léger, presque moqueur… mais ses prunelles, elles, brillent d’une intensité tranquille. Déroutante. Prise de court, je reste muette, les doigts crispés un instant sur mon couvert. Je pince les lèvres, tente de me ressaisir en replongeant mon pain dans le caquelon. Mais évidemment, le karma ne me rate pas. "